Le pétrole monte, toujours aidé par des données américaines
Vers 10H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 47,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 33 cents par rapport à la clôture de mercredi. Vers 07H40 GMT, le cours du Brent est monté à 47,83 dollars, son niveau le plus haut depuis mi-juin.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 35 cents à 45,09 dollars, après être monté vers 07H15 GMT à 45,24 dollars, son niveau le plus élevé depuis mi-juin.
Les investisseurs se sont surtout concentrés sur un repli jugé rassurant des réserves d'essence selon les données officielles hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE), alors que les analystes attendaient un statu quo.
Et surtout "la baisse de la production de pétrole brut aux États-Unis de 100.000 barils par jour, la baisse hebdomadaire la plus prononcée en près d'un an, a été particulièrement saisissante et semblerait la principale raison de la réaction des cours", ont relevé les experts de Commerzbank.
Un recul de la production américaine est de nature à redonner un peu espoir aux investisseurs de voir la surabondance de l'offre, due notamment à l'expansion de la production américaine de pétrole de schiste, quelque peu limitée.
Mais comme l'ont souligné les analystes de Commerzbank, la baisse de la production américaine la semaine dernière était également due en grande partie à des facteurs temporaires, comme le fait que l'activité pétrolière dans le golfe du Mexique a été affectée par le passage de la tempête tropicale Cindy.
De plus, certaines installations en Alaska étaient à l'arrêt en raison de travaux de maintenance, alors cette baisse de production devrait être effacée dans les semaines à venir et "il est peu probable que la hausse des prix soit vraiment pérenne", a-t-on prévenu chez Commerzbank.
La hausse des prix était en effet alimentée par l'accès de faiblesse du dollar, ont relevé Mike van Dulken et Henry Croft, analystes chez Accendo Markets.
(c) AFP