USA: baisse plus marquée que prévu des stocks de brut
Lors de la semaine achevée le 5 mai, les réserves commerciales de brut ont reculé de 5,2 millions de barils pour revenir à 522,5 millions, tandis que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur un déclin de seulement 2 millions de barils.
Le chiffre du DoE témoigne d'une baisse du même ordre que les estimations séparées de la fédération privée American Petroleum Institute (API), publiées mardi soir.
En tenant compte d'un léger abaissement des réserves stratégiques, les stocks totaux de brut ont reculé de 5,8 millions de barils.
Du côté des stocks d'essence, le DoE a annoncé une modeste baisse de 200.000 barils, alors que les économistes compilés par Bloomberg prévoyaient une avancée de 350.000 barils.
Ils affichent une hausse de 0,2% par rapport à la même période de l'année précédente et sont au dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
Les réserves de produits distillés ont baissé de 1,6 million de barils, les experts consultés par Bloomberg prévoyant un recul de moindre ampleur, de 800.000 barils.
Elles reculent de 4,2% par rapport à la même époque de 2016, mais restent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne dans cette période.
La production monte encore
Egalement scrutés, puisqu'ils servent de base à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont décliné de 400.000 barils à 66,3 millions.
Toutes catégories confondues, mais sans prendre en compte la diminution des réserves stratégiques, les stocks américains de produits pétroliers ont reculé de 3,6 million de barils.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 91,5% de leurs capacités contre 93,3% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,7 mbj de produits pétroliers, soit un recul de 1,6% par rapport à la même époque de 2016.
Pendant la même période, la demande d'essence a baissé de 2,4% et celle de produits distillés de 0,7%, dans les deux cas sur un an.
(c) AFP