Le pétrole grimpe, porté par un regain d'optimisme
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 57,00 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 82 cents par rapport à la clôture de lundi. Le cours du Brent est monté vers 11H11 GMT à 57,45 dollars, son niveau le plus élevé en près de trois semaines.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 1,01 dollar par rapport à la clôture de vendredi, à 54,41 dollars. Le prix du WTI est même monté vers 14H00 GMT à 54,68 dollars, son niveau le plus fort depuis début janvier. Les échanges de lundi sur le WTI étaient restés limités aux échanges électroniques en raison d'un jour férié aux États-Unis.
M. Barkindo a tout de même jugé qu'il était trop tôt pour évoquer un possible renouvellement de l'accord au delà des six premiers mois de l'année.
M. Barkindo s'exprimait à Londres à l'occasion d'une conférence professionnelle du secteur mondial du pétrole.
Lors d'un entretien télévisé diffusé sur la chaîne d'actualité financière Bloomberg, M. Barkindo a également déclaré que le cartel tablait sur un niveau encore plus élevé de respect de l'accord, espérant même atteindre 100% "en temps utile".
Les cours du brut étaient déjà à la hausse avant ses propos, portés par des chiffres officiels saoudiens montrant une diminution de 225.000 barils par jour de la production de brut en décembre confirmant l'idée que l'accord de l'OPEP pour réduire la production est respecté.
L'OPEP s'est mise d'accord fin 2016 avec d'autres producteurs n'appartenant pas au cartel pour réduire la production afin de faire face à une situation de surabondance de l'offre qui a fait plonger les prix.
Ces positions sont à des niveaux très élevés et sont "le reflet d'un optimisme sur une hausse à venir des cours", ont relevé les analystes d'Inenco.
"Mais avec un marché porté par la spéculation, tout retournement d'opinion avec les ventes qui en découleraient provoquerait une forte baisse des cours du brut", a-t-on prévenu chez Inenco.
(c) AFP