Le pétrole recule, la hausse des réserves américaines inquiète
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 54,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 31 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars cédait 44 cents à 51,73 dollars.
"Les prix se sont effondrés en cours d'échanges asiatiques alors que l'API a estimé que les réserves américaines de brut s'étaient envolées de 14,2 millions de barils la semaine dernière, ce qui représente une des plus fortes hausses hebdomadaires de l'indice", a expliqué Fiona Cincotta, analyste chez City Index.
"Cette hausse importante des réserves est due à une forte hausse de l'offre des producteurs américains de pétrole de schiste, qui n'étaient pas liés à l'accord de limitation de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et qui ont, au contraire, profité de la hausse des prix pour augmenter leur débit", a-t-elle ajouté.
Les observateurs attendaient désormais la publication des données du Département américain de l'Energie (DoE) sur la même période, jugées plus précises par les investisseurs, pour savoir si la tendance est confirmée ou infirmée.
Selon un consensus compilé par Bloomberg, les analystes attendent une hausse des stocks de brut de 2,5 millions de barils, des stocks d'essence de 1,5 million de barils et des stocks de produits distillés de 500.000 barils.
(c) AFP