Le pétrole se replie un peu à New York avant les stocks américains
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août, perdait 45 cents à 46,35 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au lendemain d'une hausse de plus de deux dollars.
"Malgré le bond d'hier, beaucoup d'éléments négatifs demeurent sur le marché", a reconnu John Kilduff, d'Again Capital. "Les préoccupations se réveillent à propos du niveau de l'offre."
L'ambiance est à la prudence car la veille, après la clôture, la fédérations professionnelle American Petroleum Institute "a fait état d'une hausse inattendue de 2,2 millions de barils des stocks de brut américain", ont rapporté dans une note les experts de Commerzbank. "Les réserves de produits pétroliers ont aussi nettement augmenté."
De leur côté, les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablent de façon médiane sur une baisse de 3 millions de barils des réserves de brut, lors de la semaine achevée le 8 juillet, un déclin d'un million de barils des stocks d'essence et une stagnation de ceux de produits distillés (dont le gazole, le fioul de chauffage et le kérosène).
A cette frilosité s'ajoute un rapport mensuel de l'Agence internationale de l'Energie (AIE), bras énergétique de l'OCDE, qui a été jugé un peu moins encourageant que des documents semblables publiés la veille par le DoE et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
L'AIE a certes estimé que la consommation mondiale d'or noir devrait augmenter un peu plus que prévu en 2016, mais elle a aussi prévenu que la persistance de stocks élevés pourrait menacer la récente stabilité des prix.
(c) AFP