Le pétrole recule un peu malgré la première baisse des stocks US en onze semaines
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 40,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance lâchait 12 cents à 37,39 dollars.
Les cours ont en particulier nettement rebondi après la publication des chiffres du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des stocks du premier consommateur mondial d'or noir, qui sont ressortis en baisse pour la première fois en plus de deux mois et demi, avant de toutefois repasser dans le rouge, rattrapés par la perspective d'une offre restant largement excédentaire.
Lors de la semaine achevée le 4 décembre, les réserves commerciales de brut ont ainsi reculé de 3,6 millions de barils pour atteindre 485,9 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 1,3 million de barils.
Ce déclin est en outre plus marqué que le recul de 1,9 million de barils annoncé la veille par la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) dans ses propres estimations.
Avec une hausse limitée à 800.000 barils, les réserves d'essence sont elles aussi restées nettement inférieures aux attentes, puisque les experts de Bloomberg attendaient une avancée de 1,8 million et que l'API avait annoncé une progression de 2,7 millions.
Les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont, quant à eux, observé une franche hausse de cinq millions de barils, soit un peu moins que le bond de 5,6 millions annoncé par l'API mais plus du double de la progression de 2,3 millions prévue par les experts de Bloomberg.
Très surveillée par les analystes, la production américaine a baissé de 38.000 barils par jour (b/j), à 9,164 millions de barils par jour (mbj).
Malgré le rebond de (ce mercredi), la perspective à court terme (des prix) reste maussade dans le sillage de la pagaille entraînée par la réunion de l'Opep la semaine dernière, les plus bas de 2008 autour de 35 dollars le baril étant susceptibles de continuer à agir comme un aimant pour les vendeurs, ajoutait M. Hewson.
(c) AFP