Le pétrole tente un rebond à New York avant les stocks aux USA
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier gagnait 26 cents à 37,77 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après être tombé deux jours de suite au plus bas niveau de clôture d'un contrat de référence depuis près de sept ans.
"Le marché pétrolier va rester sous pression, notamment après l'annonce par l'American Petroleum Institute (API) d'une forte hausse des réserves d'essence et de produits distillés, ce que devrait confirmer ce matin le département de l'Energie (DoE)", a jugé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
L'API, fédération professionnelle du secteur aux Etats-Unis, a annoncé une hausse hebdomadaire de plus de cinq millions de barils des produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène, etc.), ce qui a éclipsé une baisse des stocks de brut et limité l'optimisme avant les chiffres officiels du DoE, attendus à 15H30 GMT.
De leur côté, les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendent à une hausse des stocks de brut de 1,3 million de barils lors de la semaine achevée le 4 décembre.
Selon ces experts, les réserves d'essence auraient augmenté de 1,8 million de barils la semaine dernière, tandis que les stocks de produits distillés auraient progressé de 2,3 millions de barils.
Les investisseurs ont déjà assimilé une publication différente du DoE, un rapport mensuel sur l'état du marché, dans lequel il a dressé un portrait mitigé des perspectives d'offre.
"Néanmoins, il s'attend à ce que la production américaine baisse nettement l'année prochaine, c'est-à-dire de 500.000 barils par jour", ont-ils tempéré.
(c) AFP