Le pétrole finit en hausse, la baisse de production américaine se confirme
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre a gagné 59 cents à 44,59 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Mais les choses vont rester heurtées jusqu'à la décision de la Fed jeudi", a-t-il ajouté.
La banque centrale américaine doit annoncer jeudi si elle relève les taux d'intérêt pour la première fois depuis près de dix ans, ce qui aurait pour conséquence de revaloriser le dollar.
Or, tout regain de vigueur du dollar tend à peser sur les cours du pétrole, dont les échanges sont libellés en billets verts, car il pénalise les acheteurs munis d'autres devises.
"Ce matin on a vu des statistiques ne plaidant pas pour une hausse des taux", a noté M. Smith en évoquant les déceptions provoquées notamment par les ventes de détail d'août et l'activité manufacturière dans la région de New York en septembre, "mais cela va rester très hésitant".
Une demi-heure avant la clôture, les cours se sont brièvement inscrits dans le rouge lorsque la rumeur a couru que la Maison Blanche s'opposerait à une levée de l'interdiction d'exporter du pétrole américain, a-t-il noté par ailleurs.
Le marché se préparait par ailleurs à découvrir mercredi matin les annonces hebdomadaires du DoE sur les stocks de brut aux Etats-Unis, dont l'association professionnelle API devait donner une estimation mardi après la clôture.
"Le WTI tente un rebond car les données hebdomadaires pourraient révéler une nouvelle baisse des stocks au terminal de Cushing (Oklahoma, sud)", estimait Tim Evans, chez Citi.
Cela n'empêche pas que "le marché physique de pétrole reste en surplus, avec un risque qu'une reprise de la production iranienne et/ou libyenne vient empirer l'offre totale de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et l'excès au niveau mondial", ajoutait-il.
(c) AFP