Le pétrole WTI se replie juste sous la barre des 100 dollars à New York et le brent termine à 108,68$ à Londres
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a perdu 12 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 99,94 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a terminé à 108,68 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 5 cents par rapport à la clôture de lundi.
Janet Yellen, la nouvelle dirigeante de la Fed formellement intronisée le 3 février, a défendu mardi devant un comité du Congrès américain la trajectoire décidée par son prédécesseur, assurant notamment que la Fed continuerait probablement de réduire ses achats d'actifs par étapes mesurées.L'institution a commencé en janvier à réduire ses injections de liquidités dans le marché financier à 65 milliards de dollars par mois sur fond de relative embellie économique aux Etats-Unis. Ces mesures ont notamment pour conséquence de diluer la valeur du dollar et d'inciter les investissements dans les actifs risqués, ce qui a tendance à soutenir les matières premières.
Mme Yellen a aussi noté que la reprise de l'emploi était encore incomplète et a estimé qu'une politique hautement accommodante, consistant à maintenir les taux directeurs de la Fed proches de zéro, resterait appropriée.
Ces propos n'ayant rien de surprenant, le marché a surtout obéi à des éléments techniques selon Robert Yawger de Mizuho Securities USA.Les cours sont en effet montés en cours de séance jusqu'à environ 100,50 dollars, passant au-dessus de la moyenne des 200 derniers jours et frôlant un niveau plus atteint depuis le 27 décembre dernier. Comme ils ne sont pas parvenus à casser ce niveau de résistance, les cours sont redescendus, a observé le spécialiste.
Les acteurs du marché se préparaient par ailleurs à la publication mercredi du rapport hebdomadaire des autorités américaines sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.
Plusieurs analystes s'attendent à une hausse des réserves de brut et à une baisse de celles de produits distillés et d'essence.