Le pétrole accentue ses pertes sur des craintes de récession
Vers 14H40 GMT (16H40 HEC), le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 4,69% à 100,16 dollars, peu après avoir dévissé de plus de 5%, glissant brièvement sous le seuil des 100 dollars le baril.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain pour livraison en septembre baissait quant à lui de 4,38%, à 92,76 dollars.
La réunion des banquiers centraux à Jackson Hole vendredi a "confirmé les craintes de ceux qui s'inquiètent des perspectives économiques sombres induites par l'inflation", poursuit-il.
Dans un discours ferme, le patron de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, a averti que la Fed userait "vigoureusement de ses outils" en relevant les taux d'intérêt.
En parallèle, près de quatre millions d'habitants de la province située autour de Pékin sont confinés mardi, les autorités voulant éviter tout emballement de l'épidémie de Covid-19 avant une grande réunion du Parti communiste chinois (PCC) à l'automne.
La Chine continue d'appliquer une stricte politique sanitaire, à l'inverse de la quasi-totalité des autres pays, pesant ainsi sur la demande d'or noir du pays, gros consommateur.
"Il semble que l'Allemagne ait pu réduire considérablement sa dépendance à l'égard du gaz russe en réduisant sa consommation et en faisant appel à d'autres fournisseurs", commentent les analystes de Commerzbank.
L'Allemagne s'est dite mardi en effet "en bien meilleure position" pour faire face "aux menaces" de la Russie, notamment à la crise du gaz déclenchée par Moscou dans le sillage de son invasion de l'Ukraine, selon le chancelier Olaf Scholz.
La France avait rempli jeudi matin à 90,06% ses stocks de gaz pour l'hiver, selon la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI), en bonne route pour réaliser l'objectif du gouvernement d'atteindre 100% avant novembre.
Pour Commerzbank, l'interruption des livraisons de gaz russe via Nord Stream 1 à partir de mercredi ne devrait pas poser de "problème majeur", à condition que "les livraisons de gaz reprennent ensuite au niveau réduit de ces dernières semaines".
(c) AFP