Le pétrole en baisse, une possible hausse de la production mondiale inquiète
Vers 17H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 54,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 68 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 56 cents à 51,39 dollars.
Les cours de l'or noir, qui avaient déjà chuté lundi, continuaient de reculer mardi, malgré une tentative de rebond en matinée en Europe.
"Le pétrole brut a un démarrage difficile en 2017 et le WTI comme le Brent reculent pour l'instant sur l'année. Pourtant, rien n'a changé depuis fin 2016", a noté Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
L'envol des cours en 2016 est consécutif à l'accord de limitation de la production conclu en fin d'année par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et par leurs partenaires et les marchés scrutent désormais les extractions et les exportations de chaque pays pour vérifier s'ils tiennent leurs engagements.
"Je serais très surpris de voir les nations productrices s'éloigner de leur quotas de façon considérable car, si cela leur profiterait à court terme, ce serait très coûteux sur le long terme", a estimé Fawad Razaqzada.
Mercredi, le Département américain de l'Energie (DoE) publiera ses données hebdomadaires sur les réserves des Etats-Unis. Selon la moyenne médiane d'un consensus compilé par Bloomberg, les réserves de brut sont attendues en hausse de 1,5 million de barils, les réserves d'essence en hausse de 2,75 millions de barils et celles de produits distillés en hausse de 2,6 millions de barils.
Les foreurs américains, qui ne sont pas engagés dans l'accord de limitation de la production, profitent de la hausse des prix du baril pour relancer leurs extractions.
(c) AFP