Le pétrole monte à New York, optimiste avant les stocks américains
Après avoir terminé la veille au plus haut de l'année, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet gagnait, vers 13H05 GMT, 59 cents à 49,21 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"On continue manifestement à profiter des estimations publiées hier soir par l'American Petroleum Institute (API), qui a fait état d'une baisse d'environ cinq millions de barils dans les réserves de brut" aux Etats-Unis, a mis en avant Phil Flynn, de Price Futures Group.
"Les cours du pétrole auraient même pu un peu plus monter si l'API n'avait pas annoncé une hausse des réserves d'essence la semaine dernière", la fédération ayant tablé sur une hausse de quelque trois millions de barils, a nuancé M. Flynn.
De leur côté, les analystes interrogés par l'agence Bloomberg s'attendent de façon médiane à une baisse des réserves de brut de 2 millions de barils, ainsi qu'un déclin des stocks d'essence de 1,5 million de barils et un recul de ceux de produits distillés (dont le gazole, le fioul de chauffage, et le kérosène), de 1 million de barils.
Même si les chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine retiennent généralement l'attention des investisseurs, ils prennent une importance particulière ces dernières semaines face aux perturbations liées aux incendies au Canada, premier fournisseur en pétrole des Etats-Unis.
Si le DoE annonçait "une baisse des stocks d'une ampleur semblable (aux estimations de l'API), cela pousserait les cours à se rapprocher du seuil des 50 dollars le baril, en particulier si la production américaine de pétrole a encore décliné", ont avancé dans une note les experts de Commerzbank, prévenant néanmoins qu'à plus long terme le rebond des cours risquait d'encourager les compagnies à relancer leur activité aux Etats-Unis.
(c) AFP