Petite hausse du brut à l'ouverture à New York
Vers 13H15 GMT/15h15 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai s'échangeait à 109,07 dollars, en hausse de 24 cents par rapport à la veille.
En nette baisse quelques minutes plus tôt, les prix du pétrole ont comblé leurs pertes, passant même dans le vert à New York après la publication des chiffres hebdomadaires du département du Travail américain.
Le nombre de nouveaux chômeurs inscrits a de nouveau reculé la semaine dernière aux Etats-Unis.
Dans le sillage de cette information, le baril est monté à un nouveau sommet depuis septembre 2008, atteignant 109,37 dollars. Le prix du baril de Brent à Londres est resté en petite baisse.
"Oui, les prix sont élevés, et il y a des questions maintenant sur la façon dont cela va affecter la demande. Certaines personnes se penchent sur le sujet et le marché cale", a constaté Tom Bentz, de BNP Paribas.
Toutefois la situation restait tendue sur le marché et "peut changer dans la minute", a souligné l'analyste.
En Libye, le gouvernement a accusé les forces britanniques de bombarder des installations pétrolières du champ d'Al-Sarir, dans le sud-est du pays, causant des dégâts matériels selon lui.
L'Otan a nié ces affirmations. Le général Charles Bouchard, commandant de l'opération baptisée Unified Protector a au contraire accusé les forces fidèles au colonel Kadhafi et précisé qu'un incendie avait été déclenché dans une installation au nord de Sarir.
"Dans tous les cas, c'est une installation qui pourrait empêcher du pétrole (libyen) de revenir sur le marché", a observé Tom Bentz.
Les craintes au sujet de l'offre de pétrole gardaient le marché sous tension, pas seulement à l'égard de la Libye. Au Nigeria, premier producteur de brut africain dont l'histoire électorale est entachée de fraudes et de violences, des élections générales plusieurs fois reportées sont attendues dans le courant du mois.
rp
(AWP/07 avril 2011 15h45)