Le pétrole rebondit en attendant les stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 108,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 46 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance grappillait 1 cent, à 95,45 dollars, après être tombé à 95,13 dollars, un plus bas depuis début décembre.Le Brent et le WTI ont tous deux perdu environ 3 dollars jeudi à cause de l'apaisement des inquiétudes sur l'offre en Libye, qui a été grandement perturbée ces derniers mois, rappelait Lucy Sidebotham, analyste du cabinet Inenco.
Les cours du pétrole ont en effet souffert de l'annonce de la suspension du blocage qui affecte depuis fin octobre la production du champ pétrolier d'Al-Charara (300.000 barils par jour) dans le sud de la Libye.
Par ailleurs, les investisseurs attendaient vendredi le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE) sur les réserves de brut américaines, publié exceptionnellement vendredi au lieu de mercredi en raison du nouvel An.Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les autorités américaines devraient faire état d'un recul des réserves de brut de 2,2 millions de barils lors de la semaine terminée le 27 décembre.
Au cours des quatre semaines précédentes, les stocks de brut ont déjà reculé de près de 24 millions de barils.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient eux reculé de 300.000 barils tandis que les réserves d'essence auraient progressé de 1,2 million de barils, selon les mêmes analystes.
Un repli des réserves pétrolières aux États-Unis est habituellement bien reçu par les investisseurs, car interprété comme un signe de vigueur de la demande énergétique du premier consommateur mondial d'or noir.