Le brut recule, pénalisé par une offre abondante et une demande terne
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 107,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 52 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en décembre perdait 10 cents, à 93,66 dollars.
Les cours du brut restaient pénalisés vendredi par la hausse des stocks pétroliers la semaine dernière aux États-Unis -- qui a fait chuter le WTI à un nouveau plus bas en cinq mois et demi jeudi (à 92,51 dollars le baril).
Les réserves de brut ont en effet augmenté de 2,6 millions de barils la semaine terminée le 8 novembre, ce qui porte leur hausse continue depuis début septembre à 32,4 millions de barils.
L'abondance de l'offre de brut aux États-Unis est causée par la conjonction de la faiblesse traditionnelle de la demande en automne et de la hausse continue de la production de pétrole dans le pays.
Les États-Unis ont ainsi produit quelque 7,981 millions de barils par jour de brut la semaine dernière, un niveau record depuis janvier 1989.
Face à cette abondance d'offre, les perspectives de reprise de la demande restent faibles.
"Après avoir vu ces faibles chiffres du PIB pour la zone euro (jeudi) et les décevantes données économiques américaines qui ont suivi depuis, il est difficile de voir d'où viendrait une véritable reprise de la demande", soulignait ainsi Fawad Razaqzada, analyste de Forex.com.
La croissance a ralenti au troisième trimestre dans la zone euro, avec un PIB en hausse de 0,1%, après une progression de 0,3% les trois mois précédents, a indiqué jeudi Eurostat.
Et aux États-Unis, la production industrielle pour octobre et l'activité manufacturière de la région de New York pour novembre ont reculé de façon inattendue, selon les chiffres publiés vendredi.
afp/rp
(AWP / 15.11.2013 18h31)