Le brut recule avant les stocks de brut américains
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 105,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 35 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 96 cents, à 93,66 dollars, après avoir atteint vers 16H00 GMT 93,41 dollars, son plus bas niveau depuis le 24 juin.
"Les prix du pétrole ont continué leur chute, avec le brut américain tombant à un plus bas en quatre mois malgré un indice ISM meilleur que prévu aux États-Unis", indiquait Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
L'activité dans les services aux États-Unis a en effet augmenté davantage que prévu en octobre, selon l'indice des directeurs des achats de cette branche de l'économie publié mardi par l'association professionnelle ISM.
Mais ce bon indicateur n'a pas suffi à soutenir le WTI, qui reste plombé par l'abondance de l'offre aux États-Unis, où les stocks de brut ne cessent d'augmenter depuis mi-septembre (+28,2 millions de barils en six semaines).
Le département américain à l'Énergie (DoE) doit donner mercredi le niveau officiel des stocks pétroliers pour la semaine terminée le 1er novembre.
Les analystes s'attendent à une nouvelle hausse des stocks, "ce qui pourrait potentiellement provoquer de nouvelles baisses de la référence pétrolière américaine", indiquait Kash Kamal, analyste du courtier Sucden.
Selon Addison Armstrong, de Tradition Energy, les stocks de brut auraient ainsi augmenté de 1,6 million de barils la semaine dernière.
De son côté, le Brent, référence du pétrole en Europe, "a également chuté après la révision en baisse de la croissance" dans l'union monétaire, ajoutait Michael Hewson.
Selon la Commission européenne, la zone euro connaîtra en effet une reprise un peu moins forte que prévu l'an prochain, de 1,1% contre une précédente prévision de 1,4%.
afp/rp
(AWP / 05.11.2013 18h31)