📊 L'Opep+ maintient le cap malgré la hausse des cours
Depuis septembre, les prix internationaux du pétrole, qui étaient tombés sous les 70 dollars le baril pour la première fois depuis 2021, ont rebondi.
Cette semaine, les prix ont grimpé d'environ 5 %, dépassant les 75 dollars le baril, principalement en raison des craintes liées aux tensions au Moyen-Orient après une attaque militaire d'une ampleur inédite, attribuée à l'Iran contre Israël. Une perturbation de la production pétrolière dans la région reste une préoccupation majeure.
L’OPEP+ a instauré une réduction de production de 5,86 millions de barils par jour (soit environ 5,7 % de la demande mondiale) depuis fin 2022. Initialement prévue pour s'assouplir dès octobre, une augmentation de 180 000 barils par jour est désormais planifiée pour décembre. Ce report est intervenu après la chute des cours du pétrole.
Selon une source de l’OPEP+, plus de clarté sur la mise en oeuvre de ces réductions en septembre pourrait ouvrir la voie à l'augmentation de production prévue en décembre.
Toutefois, si certains membres ne respectent pas leurs engagements, l’Arabie saoudite et d'autres pays pourraient décider d'accélérer la fin des réductions volontaires plus tôt que prévu. Helima Croft, analyste chez RBC Capital, a souligné : "S'ils ne respectent pas leurs engagements, nous pourrions envisager une extinction plus rapide des réductions volontaires."
Le JMMC, qui se réunit généralement tous les deux mois, a pour mission de formuler des recommandations sur les ajustements à apporter à la politique de production du groupe.