Le pétrole fragilisé par la hausse des stocks de brut et d'essence
A Londres le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, a terminé à 65,78 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 85 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a cédé 1,37 dollar pour clôturer à 61,64 dollars.
Les stocks d'essence notamment ont augmenté pour la cinquième semaine de suite et bien plus que prévu (+2,5 millions de barils).
Dans la foulée les prix de l'essence coté à New York ont chuté et ont fini en baisse de plus de 2,5%.
"Les raffineries, qui ont augmenté ces derniers mois leurs capacités, continuent de transformer plus de brut que l'an dernier à la même époque, faisant grimper les réserves de produits raffinés et pression sur les prix", a commenté M. Lipow.
Les stocks ont en revanche baissé au terminal de Cushing, dans l'Oklahoma, où sont entreposés les barils servant de référence au WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.. Après avoir diminué d'environ 20 millions de barils depuis le début de l'année, ils sont au plus bas depuis fin 2014.
"Ce n'est pas vraiment une surprise car cela ne vaut pas le coup actuellement de garder les stocks à Cushing puisque les prix sont plus bas" pour les contrats des prochains mois, a relevé M. Lipow.
Plus tôt dans la journée, les prix du brut avaient été affectés par des indicateurs en demi teinte en Chine, où l'activité manufacturière a enregistré en février son plus fort ralentissement en un an, et au Japon, où la production industrielle a nettement reculé en janvier. De quoi freiner la demande énergétique dans ces deux pays.
Autre élément pesant sur les cours: la progression du dollar, qui est monté mercredi face à un panier composé des principales devises mondiales à son plus haut niveau depuis plus d'un mois.
La vigueur du billet vert, monnaie de référence des prix du baril, pèse sur le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
(c) AFP