Le pétrole se stabilise, l'Opep et les stocks américains en soutien
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 50,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait 11 cents à 47,72 dollars.
"La baisse des réserves américaines et le regain d'espoir que les membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et leurs partenaires vont renouveler leur accord semble avoir redonné de l'élan au pétrole", a résumé Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.
L'OPEP, qui avait convaincu ses membres ainsi que d'autres producteurs, dont la Russie, de limiter leurs extractions au premier semestre 2016 pour écluser une partie des réserves mondiales, se réunira le 25 mai à Vienne pour décider si cet accord doit être renouvelé.
Pour tenter de deviner dans quelle direction le cartel se dirigera, les analystes décortiquaient le rapport mensuel de l'OPEP, dernière publication de ce type avant la réunion et rendu public jeudi.
"Vu que les réserves de l'OCDE sont toujours au-dessus de leur moyenne des cinq dernières années (objectif officiel de l'OPEP), le cartel va bien devoir choisir entre des baisses de production plus profondes ou un prolongement de l'accord, non seulement au deuxième semestre mais au-delà. Dans les deux cas, la route qui mène à un marché à l'équilibre sera longue et pleine d'embûches", ont commenté les analystes de PVM.
"Il semblerait que le problème pour le pétrole soit plutôt du côté de la demande que de l'offre. Les données sur l'économie chinoise s'affaiblissent, et la politique monétaire chinoise se durcit. Si cela perdure, les prix des matières premières pourraient en souffrir", a prévenu Jasper Lawler.