Les Bourses du Golfe se redressent après un rebond des prix du pétrole
La Bourse de Dubaï gagnait 11,5% à 3.381,99 points, soutenue par les titres phares du marché, le géant de l'immobilier, Emaar properties, en hausse de 13,6% et le géant de la construction, Arabtec, qui s'adjugeait des gains de 14%.
La Bourse d'Abou Dhabi, la deuxième des Emirats arabes unis, augmentait de 6,75% à 4.366,95 points. A l'exception d'un seul secteur, tous les autres étaient dans le vert.
L'indice du marché saoudien, le plus grand du monde arabe, affichait une hausse de 5,8% à 8.081,76 points, remontant au dessus du seuil psychologique des 8.000 points.
Les investisseurs étaient encouragés par le rebond mercredi des cours du Brent au dessus des 60 dollars le baril.
Le redressement des marchés du Golfe fait suite aussi à l'annonce mercredi par le gouvernement saoudien qu'il allait maintenir dans son budget 2015 ses dépenses à un niveau élevé malgré l'effondrement des cours du brut. Cette annonce a rassuré le secteur privé pouvant ainsi compter sur les méga-projets publics.La Bourse de Mascate gagnait aussi 3,76% à 5.688,83 points alors que celle du Koweït était en hausse de 1,3% à 6.195,94 points et le petit marché de Bahreïn de 0,6%.
La Bourse du Qatar était fermée pour la fête nationale.
Les cours du pétrole ont rebondi jeudi en Asie, portés par l'annonce de la baisse des stocks de brut aux Etats-Unis et la décision de la Fed de maintenir ses taux d'intérêts inchangés.
Le baril de référence pour livraison en janvier prenait huit cents, à 56,55 dollars tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février se renchérissait de 18 cents, à 61,36 dollars.
La dégringolade du brut a été stoppée provisoirement par l'annonce par le département américain de l'Énergie (DoE) d'une baisse de 800.000 barils des stocks de brut aux Etats-Unis.
Les cours de l'or noir ont perdu environ 50% depuis juin, grevés par l'abondance de l'offre, le renforcement du dollar et la faiblesse de la demande. Le refus en novembre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de limiter sa production avait encore plombé le marché.