Le pétrole hésite, le marché écoute Janet Yellen

Londres: Les cours du pétrole hésitaient mardi en fin d'échanges européens, dans un marché attentif aux propos de la nouvelle présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed) Janet Yellen, auditionnée devant le Congrès américain.

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Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 108,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 23 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 12 cents, à 99,94 dollars.

La nouvelle présidente de la banque centrale des États-Unis, Janet Yellen, a défendu mardi la continuité du soutien monétaire à l'économie américaine, notant que la reprise sur le marché du travail restait incomplète.

La nouvelle dirigeante, formellement intronisée le 3 février, a ainsi assuré que la Fed continuerait probablement de réduire ses achats d'actifs par étape mesurée, selon le texte de son intervention communiqué à la presse.

Pour l'instant, ces injections ont été réduites de 10 milliards de dollars chaque mois depuis le début de l'année, ce qui les porte à 65 milliards de dollars en février contre 85 milliards en décembre.

Ces mesures ont pour but de stimuler l'activité économique aux États-Unis et pour conséquence de diluer la valeur du dollar et d'inciter les investissements dans les actifs risqués, ce qui a tendance à soutenir les matières premières.

Pour Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, le temps froid aux États-Unis continuait par ailleurs de soutenir les prix du brut à des niveaux élevés. La rigueur de l'hiver dope en effet la consommation de produits pétroliers distillés pour le chauffage.

Les investisseurs seront ainsi attentifs au rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains, qui doit être divulgué mercredi par le département américain à l'Énergie (DoE).

Selon Addison Armstrong, analyste de Tradition Energy, les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) auraient diminué de 3 millions de barils tandis que les réserves de brut et d'essence auraient respectivement augmenté de 2 millions de barils et 200.000 barils.

Le rapport officiel de la semaine dernière avait montré un chute des réserves de produits distillés pour la quatrième semaine consécutive.

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