Le brut hésite avant les stocks de brut américains
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 111,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 23 cents par rapport à la clôture électronique de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 3 cents, à 99,58 dollars.
Les opérateurs de marché attendaient vendredi la communication du niveau des stocks pétroliers aux États-Unis pour la semaine terminée le 20 décembre, signalaient les analystes de The Schork Report.
Le département américain à l'Énergie (DoE) donnera exceptionnellement le niveau des stocks ce vendredi, au lieu de mercredi, en raison des fêtes de Noël.
Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones s'attendaient à un recul des stocks de brut de 2,2 millions de barils, à une progression des réserves d'essence d'un million de barils et à une baisse des stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) de 300'000 barils.
La semaine dernière, le DoE avait annoncé une baisse des stocks de 2,9 millions de barils.
Un repli des réserves pétrolières aux États-Unis est habituellement bien reçu par les investisseurs, car interprété comme un signe de vigueur de la demande énergétique du premier consommateur mondial d'or noir.
Mais en fin d'année, le recul des stocks de pétrole est également dû à des raisons fiscales.
Le marché gardait par ailleurs un oeil sur la situation au Soudan du Sud, pays pétrolier secoué par des violences entre factions rivales depuis la mi-décembre.
Les forces gouvernementales sud-soudanaises et les rebelles qui s'affrontent depuis lundi à Malakal, capitale de l'État pétrolier du Haut-Nil, ont toutes deux revendiqué vendredi le contrôle de cette ville-clé.
afp/rp
(AWP / 27.12.2013 12h31)