Le brut rebondit après sa chute de la semaine précédente
Vers 12H15 (11H15 GMT), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 115,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,05 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance, gagnait 73 cents à 93,86 dollars.
Les cours du baril avaient amorcé vendredi un timide rebond, alimenté par des achats à bon compte après une dégringolade de plus de 4,50 dollars au cours des séances de mercredi et jeudi.
"La récente chute des cours s'explique par une correction" technique après un mouvement d'achats excessifs de la part des investisseurs spéculatifs fin janvier et début février, "plutôt que par un changement dans les fondamentaux (offre et demande) du marché pétrolier", expliquaient les analystes du cabinet JBC Energy.
Le marché continuait donc de se reprendre lundi porté de nouveau par des achats à bon compte des investisseurs spéculatifs.
Dans ce contexte, "le net repli en février de l'indice PMI sur l'activité manufacturière en Chine n'est pas parvenu à peser sur les prix du pétrole", dans un marché "convaincu que la demande pétrolière de la Chine (deuxième pays consommateur, ndlr) va continuer de croître" dans les prochains mois, observaient les analystes de Commerzbank.
L'expansion de la production manufacturière en Chine est tombée en février à son plus bas niveau en quatre mois, selon un indicateur provisoire publié lundi par la banque HSBC -- interprété cependant avec prudence par les analystes en raison des distorsions liées aux congés du nouvel an chinois autour du 10 février.
Malgré tout, "cela témoigne d'un premier accès de faiblesse de l'activité économique en Chine en l'espace de cinq mois, et cela rappelle que le chemin de la reprise économique (pour le géant asiatique) devrait rester chaotique", ce qui pourrait freiner sa consommation énergétique, estimait-on chez JBC Energy.
Par ailleurs, même si le marché restait lundi porté par des achats à bon compte, "les investisseurs devraient continuer à se montrer prudents, en raison de l'incertitude persistante entourant l'issue des élections en Italie", soulignaient les analystes de Commerzbank.
Les élections législatives, entamées dimanche, se poursuivaient lundi en Italie, le Parti démocrate de Pier Luigi Bersani restant favori selon les derniers sondages disponibles, avec près de 34% des intentions de vote, devant la coalition des centristes menés par le chef du gouvernement sortant Mario Monti.
cha
(AWP / 25.02.2013 12h45)