Le pétrole baisse, l'offre reste surabondante
Vers 10H05 GMT (12H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 58,41 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 69 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,13 dollar à 52,85 dollars.
Les prix sont repartis à la baisse potentiellement à cause de prises de bénéfices et des commentaires du ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi sur la production de pétrole du pays qui aurait atteint des niveaux record en mars, commentaient les analystes de JBC Energy.
Les cours de l'or noir se trouvaient également de nouveau sous pression, avant la publication mercredi par le Département américain de l'Énergie (DoE) des statistiques sur les stocks de pétrole et produits pétroliers du premier pays producteur de pétrole et de gaz au monde.
Le WTI, la référence américaine du brut, avait pourtant clôturé la veille à son plus haut niveau de l'année, mais les inquiétudes sur un nouveau gonflement des stocks de brut américain après la publication des estimations mardi de l'API (la fédération professionnelle American Petroleum Institute) a quelque peu calmé les ardeurs haussières du marché.Comme le soulignaient plusieurs analystes, l'API a fait état d'une hausse des stocks de brut de 12,2 millions de barils aux États-Unis et de 1,2 million de barils à Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis).
Si cela était confirmé par le DoE, cette augmentation des réserves serait bien supérieure aux estimations des experts interrogés par l'agence Bloomberg News.
Ces derniers s'attendaient en effet à une nouvelle hausse des stocks de brut, de 3,25 millions de barils, mais à une baisse des réserves d'essence de 2 millions barils. Les stocks de produits distillés auraient, quant à eux, progressé de 850.000 barils lors de la semaine achevée le 3 avril.
Malgré le rebond des prix de ces deux derniers jours il y a un gros problème avec l'offre de pétrole. Il y a trop de pétrole en comparaison à la demande, notaient les analystes de PVM.