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Encore à l'équilibre, le pétrole attend plus de données sur l'état de la demande

cours du petroleCours de clôture: Les cours du pétrole sont restés sans grand mouvement mardi, en l'attente d'indications sur le niveau de la demande après l'annonce d'une nouvelle hausse de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).
Le prix du baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a cédé 0,03% à 65,45 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en novembre, a perdu 0,06% à 61,73 dollars.

Dimanche, l'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, Oman et l'Algérie ont décidé d'augmenter leurs quotas de production de 137.000 barils par jour en novembre.

Une hausse était attendue, mais une partie du marché s'attendait à ce qu'elle soit bien plus importante, et a donc poussé un soupir de soulagement lundi.

Si l'OPEP+ "n'a pas inondé le marché" avec sa décision, il "sera tout de même bien approvisionné au cours des deux prochains mois", a relevé auprès de l'AFP Andy Lipow, analyste de Lipow Oil Associates.

Depuis le mois d'avril, huit membres du cartel ont rehaussé leurs quotas de plus de 2,5 millions de barils quotidiens.

Cette production plus importante inquiète les opérateurs, alors que "nous continuons à avoir des opérations saisonnières d'entretien des raffineries aux États-Unis, ce qui réduit la demande dans le même temps", a souligné M. Lipow.


Selon lui, le marché scrutera donc avec attention la publication mercredi des stocks hebdomadaires américains de pétrole, qui seront susceptibles de donner une meilleure évaluation du risque de surabondance.

Le volume de brut transporté par la mer "a bondi au cours des six dernières semaines", notent déjà les analystes de DNB Carnegie.

"La forte augmentation du pétrole brut en mer se traduira par une forte augmentation des stocks de pétrole à terre au quatrième trimestre", précisent les analystes, ce qui pourrait mettre davantage la pression sur les cours du pétrole.

(c) AFP

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