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Le pétrole grimpe, l'Arabie saoudite campe sur ses positions restrictives

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole montaient lundi en cours d'échanges européens après un appel de l'Arabie saoudite à prolonger l'accord de limitation de la production malgré un contexte géopolitique tendu.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 72,62 dollars à Londres, en hausse de 41 cents par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le contrat de juin gagnait 30 cents à 63,06 dollars.

"Nous voyons que les stocks (de pétrole) augmentent", or "aucun de nous ne veut voir les stocks enfler de nouveau", comme en 2018, a déclaré dimanche le ministre de l'Energie saoudien Khaled al-Faleh à Jeddah en Arabie saoudite, où se sont réunis les principaux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs majeurs, dont la Russie.

Cette association de producteurs, surnommée OPEP+, est engagée depuis début 2018 dans un pacte de limitation des extractions, alors que le niveau élevé des réserves pèse sur les cours du brut.

L'OPEP+ devra décider fin juin s'il renouvelle son accord après la fin du premier semestre.

Malgré le risque géopolitique, susceptible de faire flamber les prix, l'Arabie saoudite cherche à tout prix à éviter une réédition de 2018, quand les cours avaient plongé au dernier trimestre après la décision des États-Unis d'assouplir ses sanctions contre l'Iran en accordant des exemptions.

Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, s'est pour sa part montré plus ouvert que son homologue saoudien après la réunion de suivi dimanche, se disant prêt à envisager "un rétablissement partiel de la production si la demande augmente".

"L'OPEP+ va probablement étendre son accord pour tout le deuxième semestre 2019", pronostique Giovanni Staunovo, analyste chez UBS, qui précise cependant que "les baisses de production pourraient être assouplies si les sanctions américaines contre l'Iran et le Venezuela produisent de nouvelles baisses de production".

Par ailleurs, la tension monte au Moyen-Orient entre l'Iran, l'Arabie saoudite et les États-Unis.

Dimanche, le géant américain de l'or noir ExxonMobil a évacué son personnel d'un site en Irak, quelques jours après le retrait par l'administration américaine de ses diplomates non essentiels de l'ambassade de Bagdad.

"Nous trouvons cela inquiétant car s'il y a un risque réel que la situation s'enflamme au Moyen-Orient, il serait logique que les entreprises américaines soient les premières à le savoir", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Le président américain Donald Trump a menacé l'Iran de destruction en cas d'attaque contre des intérêts américains dans un tweet dimanche, alors que les relations entre Téhéran et Washington sont extrêmement tendues depuis le rétablissement des sanctions économiques américaines en novembre dernier.

(c) AwP

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