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Pétrole: le marché digère l'accord de l'Opep+

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole étaient en baisse lundi en cours de séance européenne, malgré un début dans le vert, au premier jour de cotation après l'accord de l'Opep+ samedi et à la suite de l'annonce par Ryad de la fin de ses coupes volontaires supplémentaires.
Vers 13h45 GMT (15h45 à Paris), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en août valait 41,77 dollars à Londres, en baisse de 1,25% par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de juillet lâchait 1,49%, à 38,96 dollars. La référence américaine avait franchi en cours de séance asiatique la barre des 40 dollars, une première depuis le 6 mars.

Le ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdelaziz ben Salmane, a indiqué lundi lors d'une conférence de presse post réunion de l'OPEP+ que les coupes volontaires consenties par son pays, aux côtés du Koweït et des Emirats arabes unis, n'étaient "que pour un mois" et allaient donc prendre fin.

Ces coupes "sont loin d'être insignifiantes", a jugé Bjornar Tonhaugen, analyste de Rystad Energy, et leur fin "justifie amplement" le recul des cours du brut après l'annonce.

De plus, l'accord de l'OPEP+ trouvé samedi "était déjà anticipé (par le marché), c'est pourquoi les prix restent relativement stables aujourd'hui", a estimé Fawad Razaqzada, analyste de Thinkmarkets.

Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, dont la Russie, se sont accordés samedi pour prolonger en juillet la réduction historique de production à laquelle ils s'astreignent depuis le 1er mai.


Face à la chute brutale de la demande et des prix du brut, les membres du cartel et leurs partenaires s'étaient engagés le 12 avril à une réduction historique de leur production de 9,7 millions de barils par jour (mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) pour les mois de mai et de juin, qui devait passer à 7,7 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. à compter du 1er juillet.

Elle sera finalement de 9,6 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. pour le mois de juillet, la légère différence s'expliquant par la position du Mexique qui refuse de se plier à l'effort du groupe.

Par ailleurs, la Compagnie nationale de pétrole (NOC) a annoncé dimanche la reprise de la production sur l'un des plus importants champs pétroliers de Libye, bloquée depuis janvier par les forces alliées au maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays.

Même si elle a été jugée lundi "bienvenue" par le ministre algérien de l'Energie Mohamed Arkab, qui assure aussi la présidence tournante de l'OPEP, elle "pourrait poser des problèmes considérables aux dirigeants" du cartel, a jugé Helima Croft, de BNP.

(c) AFP

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