Londres: Les prix du pétrole reculaient mardi en début de séance européenne, affaiblis par les craintes qui pèsent sur la demande en cas de deuxième vague de Covid-19 tandis que l'offre montre des signes de reprise.
Vers 09H40 GMT (11H40 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre valait
42,25 dollars à Londres, en baisse de
0,42% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois perdait
0,62% à
40,35 dollars.
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Les prix du pétrole sont plus faibles mardi car les inquiétudes concernant la demande, alimentées par le Covid-19, se sont à nouveau manifestées sur un marché en proie à des problèmes d'offre excédentaire", a résumé Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
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L'annonce que plus d'un million de personnes sont mortes des suites de la pandémie pèse sur le moral des investisseurs ce matin", a complété Carsten Fritsch, de Commerzbank.
La pandémie de Covid-19, qui a démarré à la fin 2019 en
Chine avant de se répandre dans le monde entier, a en effet franchi lundi la barre du million de morts, selon un décompte de l'AFP.
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En outre, la nouvelle selon laquelle l'Iran aurait exporté jusqu'à 1,5 million de barils de pétrole brut par jour en septembre, soit le double du mois précédent, attire l'attention" des investisseurs, a ajouté M. Fritsch dans une note.
Le marché redoute un déséquilibre trop important entre une demande d'or noir limitée par une deuxième vague de Covid-19 et une offre amenée à croître trop rapidement, une situation qui entrainerait une forte pression sur les prix.
Au début de la semaine passée, l'annonce du retour progressif de la production et des exportations en
Libye par la Compagnie nationale libyenne de pétrole (
NOC) avait jeté un froid parmi les investisseurs.
Mercredi dernier, l'Agence américaine d'Information sur l'Energie (
EIA) a indiqué que la
production de brut dans le pays était un peu remontée la semaine précédente, les
États-Unis extrayant en moyenne
10,8 millions de barils par jour (
mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.), ce qui restait cependant loin du pic de production à
13,1 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. atteint en mars.
L'agence actualisera d'ailleurs ces chiffres, ainsi que les niveaux des stocks, mercredi en début de séance américaine.
(c) AFPCommenter Le pétrole lesté par une demande incertaine et une offre qui repart
Communauté prix du baril
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