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Le pétrole au plus bas depuis sept semaines

prix du petrole Cours de clôtureCours de clôture: Les prix du pétrole ont nettement reculé mercredi, retombant à leur plus bas niveau depuis début décembre alors que la propagation d'un virus mortel faisait craindre pour la demande d'or noir au moment où l'offre ne cesse de gonfler.
A Londres, le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars a lâché 1,38 dollar, ou 2,1%, pour finir à 63,21 dollars.

A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a perdu 1,64 dollar, ou 2,8%, pour clôturer à 56,74 dollars.

"Le marché essaie d'évaluer le potentiel de destruction de la demande de pétrole si les craintes concernant la propagation du virus augmentent", estime Phil Flynn de Price Futures Group.

Après l'épidémie de Sras en 2002-2003, qui avait fait 774 morts dans le monde, ""on avait constaté un repli significatif de la demande en pétrole", rappelle-t-il en soulignant notamment que le transport aérien avait connu un creux.

Toutefois, souligne aussi l'expert, "contrairement à 2003, la Chine partage des informations, laissant ainsi espérer que les organisations mondiales de la santé pourront devancer la propagation du virus".

Dans le même temps toutefois, les signes d'une augmentation de l'offre d'or noir dans le monde se multiplient.

L'Agence américaine d'informations sur l'Energie (EIA) a notamment indiqué mardi que la production de pétrole de schiste aux États-Unis devrait grimper en février à un nouveau record, 9,2 millions de barils par jour. "Pour comparaison", il y a trois ans c'était à 5,3 millions, rappelle Eugen Weinberg de Commerzbank.

La hausse mensuelle de la production de pétrole de schiste est toutefois la plus faible en un an, reflet d'un certain ralentissement, tempère le spécialiste.

Les acteurs du marché surveilleront jeudi le rapport hebdomadaire de l'EIA sur les stocks de produits pétroliers aux États-Unis, publié un jour plus tard qu'habituellement en raison d'un jour férié aux États-Unis lundi.

Par ailleurs, selon des informations de presse, le ministre brésilien des Mines et de l'Energie Bento Albuquerque a prédit mercredi que son pays produirait 3,5 millions de barils par jour (mbj) en 2020 contre 3,1 mbj en 2019.

Ce niveau de production serait "un plus haut historique", constate auprès de l'AFP Neil Wilson, de Markets.com.

Une telle hausse, combinée à celle des États-Unis ou encore de la Norvège, "coupe toute possibilité de réaction de la part des pays membres de l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, ndlr) qui ne font que perdre des parts de marché", ajoute-t-il.

(c) AFP

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