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Les cours du pétrole restent prudents face au ralentissement économique mondial

prix du petrole Cours de clôtureCours de clôture: Les cours du pétrole ont clôturé en ordre dispersé lundi après une baisse marquée en fin de semaine dernière, freinés par le ralentissement économique mondiale, bien que les incertitudes ont été un peu apaisées par des perspectives de recul de la production de brut.
Le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mai a clôturé à 67,21 dollars à Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour la même échéance a perdu 22 cents à 58,82 dollars.

Plusieurs indicateurs décevants, notamment en Europe, ont ravivé les inquiétudes des investisseurs sur la croissance mondiale.

"La crise d'aversion au risque n'a pas favorisé le secteur de l'énergie" entre la fin de semaine dernière et le début de cette semaine, a expliqué Stephen Brennock, analyste chez PVM.

Cependant, ces craintes "éclipsent les conditions de plus en plus tendues de production" d'or noir, a relevé Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.

Le marché surveille l'évolution de la situation au Venezuela et en Iran, deux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui voient actuellement leurs exportations chuter sous le coup de sanctions américaines.

Washington doit annoncer dans les prochains mois si les exemptions accordées à certains importateurs de brut iranien seront renouvelées.

Le reste des producteurs de l'OPEP et leurs partenaires ont proposé la semaine dernière d'annuler leur réunion d'avril et remettre à juin leur décision de renouveler leur accord de réduction de la production, signe que ces pays ne comptent pas augmenter leur production pour rééquilibrer le marché si les États-Unis adoptent une ligne dure avec Caracas et Téhéran.

Quant à la production américaine, si elle s'accroche à ses records récents, les analystes de Commerzbank s'inquiètent de voir le nombre de puits actifs diminuer pour la cinquième semaine consécutive, selon des données de l'entreprise de services pétroliers Baker Hughes vendredi.

"Habituellement, la production de pétrole suit l'activité des puits avec un délai de deux à trois mois, donc la production américaine pourrait être moins vigoureuse dans les prochaines semaines", ont-ils prévenu.

Celle-ci est actuellement autour de 12 millions de barils par jour, du jamais-vu aux États-Unis, devenus le plus gros producteur au monde depuis quelques mois.

Selon les analystes de Commerzbank, la baisse de l'activité des puits américains provient d'un recul des investissements dans l'exploration après le plongeon des cours au quatrième trimestre 2018.

Depuis Noël, les prix ont rebondi de plus de 30%.

(c) AwP

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