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Le pétrole sans élan face aux tensions commerciales et au dollar fort

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole se stabilisaient vendredi en cours d'échanges européens après avoir creusé leurs pertes en début de séance alors que les tensions commerciales et la vigueur du dollar pèsent sur la demande.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 72,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 5 cents par rapport à la clôture de jeudi après avoir atteint 71,40 dollars, à son plus bas depuis plus de trois semaines vers 07H50 GMT.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre cédait 1 cent à 66,80 dollars après avoir touché 66,14 dollars, à son plus bas depuis plus d'un mois et demi à 07H50 GMT.

"Les craintes que les importations chinoises de brut américain soient taxées se sont intensifiées cette semaine, alors que Pékin a émis des taxes sur les produits pétroliers (distillés)", ont expliqué les analystes de ANZ.

La tension commerciale entre la Chine et les États-Unis a monté d'un cran cette semaine, quand Pékin a annoncé mercredi qu'elle imposerait des droits de douane de 25% visant 16 milliards de dollars supplémentaires de produits américains, conformément à sa promesse de riposter face aux dernières taxes américaines sur ses produits.

"Par ailleurs, la vigueur du dollar pèse également sur les perspectives de la demande de pdemande de pétroleeacute;trole", a ajouté Stephen Brennock, analyste chez PVM.

Comme les cours du baril sont fixés en monnaie américaine, les investisseurs utilisant d'autres devises voient leur pouvoir d'achat fondre quand le billet vert étincelle.

A plus long terme cependant, les marchés surveillent l'Iran, troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui va voir ses ventes à l'étranger plombées par les sanctions américaines qui seront effectives à partir de novembre.

"Quand les sanctions pétrolières contre l'Iran prendront effet, peut-être conjointement avec des problèmes de production ailleurs, le maintien de l'offre mondiale pourrait s'avérer très difficile", a ainsi mis en garde l'Agence internationale de l'Energie (AIE) dans son rapport mensuel.

Le dernier train de sanctions s'était traduit par une chute des exportations de brut de 1,2 million de barils par jour (mbj) mais "cette fois-ci l'impact pourrait être encore plus sévère", selon le rapport.

L'AIE note toutefois que pour l'instant, les inquiétudes sur l'offre se sont calmées, même si elle fait état d'un déclin surprise de la production saoudienne en juillet: elle a en effet baissé de 110.000 barils par jour (b/j) à 10,35 mbj, avec un déclin des exportations.

L'OPEP publiera son propre rapport mensuel la semaine prochaine.


(c) AFP

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