Cours de clôture: Le pétrole a rebondi mardi tentant de mettre fin à une glissade amorcée en début de semaine dernière, sur fonds d'inquiétudes face au regain de vigueur du variant Delta du Covid-19, possible menace pour la demande de brut.
Le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à 70,63 à Londres, en hausse de
2,30% ou
1,59 dollars à Londres par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre a gagné
2,72% ou 1,81 dollar à
68,29 dollars.
La veille, les deux contrats de référence ont abandonné aux alentours de
2,5%, après avoir déjà perdu quelque
7,5% la semaine dernière.
"
Les prix du pétrole ont fait un volte-face et sont repartis à la hausse avec l'espoir que le variant Delta ne soit pas une aussi grosse menace pour la demande mondiale que les courtiers ne le craignaient il y a 24 heures", a expliqué Phil Flynn de Price Futures Group.
Car l'optimisme des investisseurs a été mis à mal "
par le variant Delta, qui pourrait entraîner une baisse de la demande chez les principaux consommateurs de pétrole, alors que l'OPEP+ produit davantage et que le dollar se renforce", résumait Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.
Les
États-Unis et la
Chine font notamment partie des pays où le nombre de cas augmente et sont sous la menace de nouvelles mesures de restrictions de déplacement des biens et des personnes, aux conséquences néfastes pour la demande de carburant.
Les deux pays sont les plus grands consommateurs de pétrole, les
États-Unis consommant
20% de la production mondiale, la
Chine environ
10%.
De leur côté, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et leurs alliés via l'accord
OPEP+ ont ouvert ce mois-ci un peu plus leur robinet d'or noir.
Mais pour Carsten Fritsch, de Commerzbank, "
les préoccupations actuelles concernant la demande sont peut-être exagérées". Il prend l'Inde en exemple, touché de plein fouet par une vague meurtrière au printemps et dont la consommation de brut se remet.
Les marchés anticipent également le niveau des
stocks américains qui sera publié mercredi.
Les analystes interrogés par Bloomberg estiment que la consommation d'essence a augmenté la semaine dernière, prévoyant une chute des stocks de carburants de 2 millions de barils. Les
stocks de pétrole brut devraient, selon eux, baisser de seulement
750.000 barils.
(c) AFPCommenter Le pétrole rebondit après les craintes pour la demande
Communauté prix du baril
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