Londres: Les prix du pétrole font du surplace mardi, ballottés entre les craintes continues d'un surplus d'offre et les développements géopolitiques, notamment en Ukraine.
Vers 11H50 GMT (12H50 HEC), le
prix du baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, gagnait tout juste
0,09% à
64,26 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en décembre, progressait de
0,17% à
60,01 dollars.
"
Avec l'augmentation de la production des pays membres et non membres de l'OPEP (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, ndlr) dans un contexte de ralentissement de la demande, le sentiment reste résolument baissier à l'approche de 2026", tranche Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.
L'attention du marché "
se porte désormais sur la surproduction mondiale et les faibles signaux économiques en provenance de Chine" après la publication la semaine dernière de données indiquant un ralentissement de la consommation au sein du géant asiatique, confirment les analystes de Mind Energy.
🇺🇦 Cette dynamique est cependant susceptible d'être freinée au gré des rebondissements géopolitiques, en particulier en Ukraine.
🇷🇺 Dans la nuit de jeudi à vendredi, des drones ukrainiens ont par exemple ciblé Novorossiïsk, ville portuaire russe sur les bords de la mer Noire, dont la raffinerie aurait pris feu.
Les inquiétudes sur d'éventuelles perturbations de l'offre ont initialement fait monter les
prix du brut, mais "
il semble que l'arrêt des livraisons en provenance de la mer Noire n'a été que temporaire", explique à l'AFP Stephen Schork, de The Schork Group.
"
La guerre russo-ukrainienne, avec toutes ses conséquences sur le bilan pétrolier à court et moyen terme, reste au centre de l'attention des investisseurs", insiste mardi Tamas Varga, de PVM Energy.
En toile de fond, les
États-Unis ont aussi promis de sanctionner les géants pétroliers russes
Rosneft et Lukoil, ce qui pourrait en théorie déstabiliser l'offre.
(c) AFPCommenter Le pétrole stagne entre crainte d'offre excédentaire et risque géopolitique
Communauté prix du baril
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