Londres: Les cours du pétrole reculent légèrement mercredi, soufflant après une nette hausse mardi et avant la décision sur le taux directeur de la banque centrale américaine (Fed) plus tard dans la journée.
"
Une baisse de 25 points de base est plus qu'intégrée" par le marché, affirme John Evans, analyste chez PVM.
L'attention du marché se porte déjà "
sur la conférence de presse qui suivra la décision" et qui donnera des indications sur le rythme des baisses à venir, souligne Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
Vers 09H50 GMT (11H50 HEC), le
prix du baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, perdait
0,61% à
68,05 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en octobre, cédait
0,59% à
64,14 dollars.
La baisse des prix s'apparente ainsi à un mouvement technique selon les analystes, alors que le pétrole a atteint son plus haut niveau depuis deux semaines mardi.🇪🇺 En plus du probable assouplissement de la politique monétaire aux
États-Unis qui devrait favoriser l'économie et donc la demande des matières premières, l'or noir est poussé par les discussions entre les Européens et Washington au sujet de nouvelles sanctions contre la
Russie.
🇺🇸 "
J'ai eu un bon appel avec (Donald Trump) sur le renforcement de nos efforts communs pour accroître la pression économique sur la Russie grâce à des mesures supplémentaires", a rapporté mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur X.
🇷🇺 Elle a indiqué que l'exécutif européen présenterait prochainement ses propositions pour un 19e paquet de sanctions de l'UE contre la
Russie depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en 2022.
Celui-ci devrait notamment viser le secteur de l'énergie russe, avec l'objectif d'en limiter la manne financière pour pousser Moscou à négocier.Par ailleurs, "
les attaques incessantes de drones ukrainiens pourraient contraindre la Russie à réduire sa production", affirment les analystes de DNB Carnegie, un autre facteur de hausse des cours.
Néanmoins, sans compter la prime de risque géopolitique qui pèse sur le pétrole russe, la tendance est plutôt à une production trop abondante par rapport à la demande dans les prochains mois, notamment en raison de la hausse rapide de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (
OPEP+) depuis avril.
(c) AFPCommenter Le pétrole prudent avant la décision de la Fed
Communauté prix du baril
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