Londres: Les prix du pétrole effaçaient mercredi une partie de leurs pertes de la veille, les investisseurs surveillant avec prudence les éventuels progrès diplomatiques vers la paix en Ukraine. Les cours de l'or noir étaient aussi soutenus par une baisse des réserves américaines.
Le pésident américain Donald Trump s'est dit prêt mardi à ce que les
États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garantie de sécurité à Kiev en cas d'accord de paix, en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens. Un apaisement de ce conflit lancé en 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la
Russie --dont les chef d'Etat respectifs pourraient bientôt se rencontrer-- pourrait entraîner un assouplissement des sanctions sur le secteur pétrolier russe.
Le président américain a cependant menacé la
Russie de "
conséquences très graves" si elle n'acceptait pas de mettre fin à la guerre, et d'imposer des droits de douane "
secondaires" sur les importations indiennes en rétorsion aux achats de pétrole russe par New Delhi. "
Les traders oscillent entre le risque de sanctions (supplémentaires sur le pétrole russe ndlr) et les murmures de paix", sans oser "
miser gros sur une quelconque option", remarque Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
Vers 11h20, le
prix du baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, gagnait
1,11% à
66,52 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en septembre, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait
1,33% à
63,18 dollars.
En parallèle, la fédération des professionnels américains du secteur, l'American Petroleum Institute (API), a estimé mardi soir que les
stocks de brut avaient chuté d'environ
2,4 millions de barils la semaine dernière, et ceux d'essence d'un million de barils. Un recul encore plus important que celui escompté par le consensus du marché, qui tablait sur
800.000 barils de brut et 100.000 d'essence en moins, précisent les experts de DNB.
"
Une explication possible réside" dans les inondations qui ont affecté la production de "
la raffinerie de Whiting, dans l'Indiana, d'une capacité de 440.000 barils par jour", indique Tamas Varga, analyste chez PVM. Une offre plus resserrée a mécaniquement tendance à soutenir les prix, bien que les investisseurs s'attendent à ce que le marché pétrolier se retrouve suralimenté à terme.
Attendus mercredi, les chiffres sur les stocks relayés par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (
EIA) pour la semaine achevée le 15 août, sont cependant réputés plus fiables.
(c) AFPCommenter Le prix du pétrole regagne du terrain
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