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Le pétrole remonte sans conviction, le retour du Covid-19 pèse sur la demande

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole reprenaient leur souffle jeudi après un début de semaine difficile, marqué par la reprise du nombre de contaminations à travers le monde, la perspective de possibles nouveaux confinements plombant l'enthousiasme du marché pétrolier.
Vers 09H20 GMT (11H20 HEC), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 70,38 dollars à Londres, en hausse de 0,61% par rapport à la clôture de la veille.

A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le mois de septembre prenait 0,85% à 68,74 dollars.

Depuis le début de la semaine, le BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. pique du nez de 4,29% et le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. de 4,88%.

En moyenne, plus de 600.000 cas quotidiens ont été détectés dans le monde ces sept derniers jours, soit une hausse de 68% par rapport au plancher atteint mi-juin (360.000 nouveaux cas par jour) principalement imputable à la propagation du variant Delta identifié pour la première fois en Inde, à la contagiosité accrue.

Alors que les deux premiers consommateurs mondiaux, les États-Unis et la Chine, font partie des pays où le nombre de cas augmente, les investisseurs craignent que de nouveaux confinements soient imposés, avec des conséquences directes pour la demande de carburant.

"Nous estimons que la faiblesse récente des cours est de nature spéculative", tempère cependant Tamas Varga, analyste chez PVM, qui souligne qu'une reprise sous contrôle de la pandémie en Chine pourrait suffire à relancer les cours à la hausse.

Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank, invite également à garder à l'esprit des nouvelles plutôt positives pour le marché: si les réserves de pétrole brut ont augmenté la semaine dernière aux États-Unis, celles d'essence ont fortement reculé.


"La demande estivale d'essence a presque renoué avec son niveau d'avant la pandémie", souligne-t-elle.

Mais pour l'instant, le marché reste morose, et même les tensions autour du détroit d'Ormuz, qui poussent d'habitude les prix vers le haut puisque la majorité de la production du Moyen-Orient y passe, n'ont pas fait grimper les cours.

Le nouveau président iranien, le religieux et ultraconservateur Ebrahim Raïssi, va prêter serment jeudi devant le Parlement.

Sa prise de fonction intervient au moment où les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël ont adressé des avertissements à l'Iran au sujet de l'attaque meurtrière d'un pétrolier la semaine dernière au large d'Oman, dont Téhéran nie la responsabilité.

(c) AFP

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