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Les cours du pétrole peinent à finir la semaine sur une bonne note

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole n'arrivaient pas à se maintenir à flot vendredi, en conclusion d'une terrible semaine pour les cours, préoccupés par une demande morose et l'absence de réaction, pour l'heure, de l'Opep+.
Vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 0,35% par rapport à la clôture de jeudi, à 37,52 dollars.

A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois lâchait 0,47% à 36,00 dollars.

En plongeant d'environ 10% depuis le début de la semaine, les deux cours de référence s'apprêtent à signer leur pire chute hebdomadaire depuis la fin du mois d'avril.

En touchant 36,64 dollars le baril jeudi, le BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a par ailleurs atteint un plus bas depuis fin mai. Le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a quant à lui franchi le même jour le seuil des 35 dollars, à 34,92 dollars, ce qui n'était plus arrivé depuis le 15 juin.

"Les restrictions croissantes jettent une ombre sur les perspectives de la demande à court terme", a résumé Stephen Brennock, analyste de PVM.

La pandémie de coronavirus continue de s'aggraver à travers le monde, en Europe où certains pays reconfinent leur population mais aussi outre-Atlantique où les États-Unis ont enregistré jeudi un record quotidien de plus de 90'000 cas positifs, selon un comptage de l'université Johns Hopkins.


Sur ce marché qui n'absorbe déjà pas la quantité d'or noir sortie de terre, la reprise rapide de la production libyenne exerce une pression supplémentaire sur les cours.

"Il incombe maintenant à l'OPEP+ de reconsidérer son augmentation de production prévue en janvier", a expliqué Jeffrey Halley, de Oanda.

Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés, via l'accord OPEP+, ont maintenu à l'occasion de leur dernière réunion ministérielle mensuelle le 19 octobre la marche des coupes décidées en avril pour faire face à l'impact de la pandémie.

Celle-ci entraîne le retour sur le marché de 1,9 million de barils par jour au 1er janvier.

Choisiront-ils de maintenir cette décision à l'occasion de leur prochain rendez-vous le 17 novembre ? "C'est la question à 10 dollars", répond M. Brennock, car selon lui la décision d'un maintien ou d'un report de ce calendrier "pourrait faire bouger les prix du pétrole de 10 dollars dans un sens ou dans l'autre."

(c) AFP

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