Londres: Les prix du pétrole sont retombés mardi en cours d'échanges européens, après avoir bénéficié la veille de la volonté des membres de l'Opep, ainsi que de leurs alliés, de prolonger leur accord de réduction de la production.
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre, valait
64,89 dollars à Londres, en baisse de
0,26% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en août perdait
0,34% à
58,89 dollars. La veille, il avait dépassé les
60 dollars pendant plusieurs heures.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et ses alliés, dont la
Russie, ont fait bloc lundi derrière la proposition russo-saoudienne de prolonger de neuf mois les baisses de production en vigueur pour soutenir les cours.
Les 14 pays de l'
OPEP "
sont parvenus à un accord" pour garder le cap des limitations actuelles de production jusqu'à mars 2020, a annoncé lundi soir le ministre vénézuélien Manuel Quevedo, président de la Conférence.
Plus tôt, le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak avait affirmé que l'ensemble des pays de l'
OPEP et leurs dix alliés, emmenés par la
Russie, avaient exprimé "
un soutien unanime" à l'extension des baisses de production. Sauf surprise, la décision devrait donc être officiellement entérinée ce mardi.
Si l'accord russo-saoudien autour d'une extension des baisses, annoncé ce week-end, a d'abord soutenu les cours, ceux-ci ont finalement effacé leurs gains après quelques heures.
"
Vu les derniers chiffres, c'était le minimum vital que pouvait faire l'OPEP pour empêcher un effondrement majeur des prix", a estimé Tamas Varga, analyste pour PVM.
Citant des données de l'organisation, il a souligné que la hausse de la production des pays non membres avait dépassé l'augmentation modérée de la demande mondiale ces derniers mois. L'
OPEP est, en effet, confrontée à une production américaine record dans un contexte de ralentissement de la croissance mondiale qui pèse sur la demande d'or noir.
Et "
avec des tensions commerciales qui vont probablement s'accroître d'ici à 2020, les calculs pourraient montrer que la baisse de la production ne va pas beaucoup tirer les prix vers le haut", a souligné Michael Hewson, analyste pour CMC, malgré la récente trêve commerciale conclue entre les
États-Unis et la
Chine.
Les discussions sur un accord commercial entre les
États-Unis et la
Chine ont d'ailleurs repris, a affirmé lundi le président américain Donald Trump, qui a toutefois estimé que tout accord devrait "
pencher" en faveur des
États-Unis.
(c) AwPCommenter Le pétrole retombe malgré la volonté de l'Opep de prolonger l'accord
Communauté prix du baril
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