Washington: Dans un contexte géopolitique tendu et face aux défis climatiques, Donald Trump entend renverser l’héritage énergétique de l’administration Biden pour rétablir la suprématie américaine sur le marché mondial du pétrole, notamment grâce à un retour en force de l’extraction d’hydrocarbures.
Dès le premier jour de son nouveau mandat, lundi, le président Donald Trump a retiré les
États-Unis de l’Accord de Paris, reproduisant ainsi la décision qu’il avait prise lors de son premier passage à la Maison-Blanche.
Il a également levé l’interdiction instaurée par l’administration Biden sur le forage pétrolier et gazier en mer dans certaines zones du plateau continental du pays.
"Je me retire immédiatement de l’escroquerie injuste et unilatérale de l’Accord de Paris sur le climat" a-t-il déclaré.
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Les États-Unis ne saboteront pas leurs propres industries pendant que la Chine pollue en toute impunité"
a-t-il précisé.Le président s’est ensuite fixé pour objectif de démanteler les politiques énergétiques de l’administration précédente, afin de stimuler la production et les exportations de pétrole et de gaz.
Son ambition est claire : faire des
États-Unis une puissance dominante sur la scène énergétique mondiale.
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L’Amérique sera à nouveau une nation manufacturière, et nous avons quelque chose qu’aucune autre nation manufacturière n’aura jamais : la plus grande quantité de pétrole et de gaz de tous les pays de la planète", a affirmé M. Trump.
Selon nos données, 🇻🇪 le Venezuela détient les plus importantes réserves de pétrole au monde, tandis que 🇷🇺 la Russie se place en tête pour le gaz naturel. Les États-Unis, eux, occupent la neuvième position en termes de réserves de brut.
Malgré ce constat, le pays possède des ressources considérables en hydrocarbures, et Donald Trump a maintes fois exprimé sa détermination à les exploiter : "
Nous allons faire baisser les prix, remplir à nouveau nos réserves stratégiques, jusqu’au sommet, et exporter l’énergie américaine dans le monde entier", a-t-il annoncé à propos de sa stratégie énergétique.
La mise en oeuvre de ce plan risque toutefois de se heurter à plusieurs obstacles.
Sur le plan réglementaire, il faut du temps pour annuler ou modifier les directives existantes, et les recours en justice que ne manqueront pas d’intenter les groupes d’activistes climatiques pourraient ralentir le processus.
Qui plus est, si le président peut encourager les compagnies pétrolières et gazières à accroître leur production, il ne dispose d’aucun levier légal pour les y contraindre.
L’industrie, pour sa part, salue la perspective d’un gouvernement fédéral plus favorable à ses activités, mais elle ne semble pas prête à renouer immédiatement avec l’ère du forage intensif.
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