Le pétrole reste sous la pression du surplus d'offre
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 56,61 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 4 cents également à 50,11 dollars.
La perspective d'un retour de l'Iran et ses effets sur la surabondance d'offre continuent de peser sur les cours, notaient les analystes de Commerzbank.
L'accord entre Téhéran et les grandes puissances, qui prévoit un contrôle du programme nucléaire iranien en échange d'une levée progressive des sanctions internationales frappant le pays, ouvre la voie à l'augmentation des exportations de pétrole de ce pays membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution, ce qui a ouvert la voie à la levée de sanctions.
Mais cela ne fait que démarrer un processus qui devrait résulter par une levée des sanctions en décembre cette année, au plus tôt. Nous pensons qu'il est plus réaliste de penser que l'Iran devra attendre 2016 avant de pouvoir augmenter légalement ses exportations, tempéraient cependant les analystes de JBC Energy.Les cours du pétrole restaient toutefois plombés par l'excédent structurel du marché malgré l'actuel pic saisonnier de la demande de brut et de produits pétroliers, et alors que la demande des économies émergentes donne des signes de faiblesse.
La référence américaine du brut est tombée vers 08H30 GMT à 49,77 dollars le baril, son plus bas niveau en trois mois et demi.
De son côté, le Brent n'a pas encore trouvé sa nouvelle fourchette mais semble avoir atteint un plancher autour des 55 dollars le baril. Le baril de Brent semble toujours un peu élevé cependant et pourrait se retrouver sous pression dans les prochaines semaines et revenir à 53,50 ou 52 dollars le baril, notait Craig Erlam, analyste de Oanda.
(c) AFP