Londres: Les cours du pétrole reculent discrètement lundi, la focale des investisseurs se tournant vers les négociations commerciales car si elles n'aboutissent pas avant le 1er août, la demande mondiale pourrait être pénalisée par les surtaxes douanières.
Vers 09H50 GMT (11H50 HEC), le
prix du baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en septembre, perdait
0,51% à
68,93 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, cédait
0,36% à
67,10 dollars.
Les droits de douane supplémentaires agités par Donald Trump menacent "
d'étouffer la croissance mondiale et de réduire la demande d'énergie", affirme Matt Britzman de Hargreaves Lansdown.
Les investisseurs pétroliers gardent un oeil sur le 1er août, date-butoir à laquelle de nombreux droits de douane doivent entrer en vigueur, à moins que des accords commerciaux soient conclus entre-temps.
Les discussions avec l'Union européenne - que Donald Trump a récemment menacée de
30% de droits de douane - sont particulièrement scrutées par les investisseurs.
L'Europe a encore l'espoir de trouver une solution négociée avec les
États-Unis avant cette échéance, mais prépare sa riposte dans le cas contraire. Avions, voitures, bourbon...: elle a déjà établi une liste de produits qu'elle pourrait taxer.
L'UE envisage aussi de cibler les services américains, y compris la tech et les services financiers, susceptibles d'être soumis à des restrictions par exemple sur l'accès aux marchés publics européens.
Le chiffre de
30% "
a peut-être été revu à la baisse, mais même avec un taux de référence de 15% ou plus, c'est davantage que ce que l'UE tolérera", explique John Evans, analyste chez PVM.
Par ailleurs, les nouvelles sanctions européennes contre le secteur pétrolier russe ont de nouveau fait parler de la capacité de Moscou à exporter sa production d'or noir.
Les sanctions comprennent notamment l'abaissement du prix plafond de l'achat des barils de pétrole russe.
Mais "
sans la coopération des États-Unis, le nouveau plafond de prix, est presque garanti d'être aussi inefficace que ses incarnations précédentes", estime M. Evans.
(c) AFPCommenter Le pétrole recule légèrement, les négociations commerciales en ligne de mire
Communauté prix du baril
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