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🚗 Interdiction des voitures à moteurs : opposition de pays-membres contre l’UE

Automobile: L'UE impose dès 2025 des quotas stricts sur les voitures thermiques, menaçant les constructeurs de lourdes amendes. Plusieurs pays, dont la France et l'Italie, s'opposent à ces mesures, invoquant les risques pour l'industrie et les préférences des consommateurs pour les véhicules à moteurs thermiques...
🇪🇺 Les autorités de l’UE créent des quotas - sous peine d’amendes - contre les voitures à moteurs à partir de 2025.

L'association des constructeurs estime à 13 milliards d’euros le montant des amendes, l’année prochaine, en l’absence de révision des règles - ou de réduction de la production de voitures à moteurs.

▶️ Les Echos résume les règles :
Le règlement européen dit « CAFE » prévoit depuis 2019 une trajectoire de baisse des émissions de CO2 des voitures neuves, qui débouche en 2035 sur l'interdiction des ventes de modèles à essence. En 2025, la marche à descendre est de -15 % par rapport au précédent palier de 2020. Cela suppose de vendre une voiture électrique pour pouvoir vendre quatre voitures thermiques, résument les représentants de la filière.
Le secteur espère un secours, contre les édits sur les émissions de carbone.

▶️ Les Echos :
La filière automobile a réussi à convaincre le gouvernement [français]. Deux semaines après le Mondial de l'auto, porte de Versailles à Paris, l'exécutif a décidé de demander à la Commission européenne de ne pas appliquer les sanctions à l'encontre des constructeurs qui n'arriveraient pas à atteindre leurs objectifs de réduction d'émissions de CO2 en 2025.
D’autres parmi les pays-membres veulent de même le report des amendes, en raison des effets sur l’industrie.

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▶️ ZB :
La République tchèque se joindra à l'Italie pour tenter d'empêcher les constructeurs automobiles de se voir infliger de lourdes pénalités à partir de l'année prochaine, lorsque des règles plus strictes en matière d'émissions de CO2 entreront en vigueur dans l'Union européenne, a déclaré dimanche le ministre tchèque des transports, Martin Kupka.
Le report des objectifs sur les émissions donne un répit, à la fois pour le secteur, et pour les consommateurs.

En effet, les règles requièrent une hausse de ventes dans l’électrique, ou une baisse de ventes de voitures à moteurs.

Or, les consommateurs ont une préférence pour les voitures à moteurs, à la fois à cause des prix, et de la fiabilité des moteurs par rapport à la batterie. Les règles entraînent une forme de pénurie - de loi - des voitures à moteurs… un produit en demande chez les particuliers.

La chute des prix des voitures à batteries sur le marché de l’occasion montre le problème de demande.

Le graphique de BCA Europe ci-dessous montre la baisse dans l’occasion.

Baisse du prix des voitures  a batterie d'occasion
Le graphique ci-dessous de Auto Trader Insight montre l’accumulation de voitures à batteries sur le marché de l’occasion (zone rouge) depuis la création de quotas, en 2020, puis l’envolée de la production dans l’électrique.

Accumulation des voitures  à batterie

La hausse de production dans les voitures à batteries, sans rapport à la demande, crée des problèmes de rentabilité pour les constructeurs. Le manque de demande crée le risque d’amendes de milliards d’euros pour les constructeurs, en l’absence de renoncement aux quotas.

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(c) Henry Bonner avec Prixdubaril.com

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