Logo

🔎 Énergies : hausse de coûts, et moins de demande

PétroleParis: Le coût du gaz naturel continue sur sa chute, pour arriver à 57 euros le MWh, selon l’indice d’Amsterdam, soit bien en-dessous du pic de l’été dernier.



Graphique du prix du gaz naturel :



Malgré la présence de gaz dans les réservoirs, et l’abaissement des prix au cours de l’automne, les usines ont réduit l’activité.

Les chiffres européens montrent que la consommation de gaz a chuté de 20 % dans l’ensemble du bloc européen par rapport à la norme, sur la période de d’août à novembre (voir le graphique ci-dessous, que j’ai partagé auparavant).



Le recul du prix du gaz provient moins d’un “hiver doux” que des difficultés de l’industrie.

Certes, une baisse du coût du gaz et de l’électricité offre un peu de répit aux finances du gouvernement.

Le plafonnement des prix pèse en effet 24 milliards d’euros pour l’année 2022.

En 2023, les autorités prévoient un montant encore plus important, de 45 milliards d’euros. Le total jusqu’en 2027 est prévu à 170 milliards d’euros, d’après les estimations.



Vers moins d’offre, et moins de demande


Bien sûr, le prix de l’énergie en France répond à l’offre et à la demande. Les prix élevés mènent à une baisse de la consommation, et donc une stabilisation du marché.

La baisse des prix peut en principe relancer la consommation. Les usines peuvent reprendre l’activité. Une partie d’entre elles va en effet rouvrir les portes, et ramener les employés.

L’autre résultat de la baisse, cependant, est de remettre en cause les projets d’expansion de la production par les sociétés d’énergies.

Les sociétés qui produisent le pétrole et le gaz ont fait des résultats records l’année dernière : 200 milliards $ de bénéfices pour les majors du pétrole, rapportent les infos.

Néanmoins, les producteurs hésitent toujours à remettre en marche la machine.

En atteste le nombre de puits de pétrole et de gaz en opération. La société Baker Hughes estime le nombre de puits en exploitation aux États-Unis à 618, à date du 23 janvier.

Malgré le record de bénéfices, le nombre baisse depuis novembre !

Les États-Unis ont perdu 9 puits depuis lors.

De plus, le nombre de puits en opération reste inférieur aux 683 de mars 2020, juste avant les mises à l’arrêt et l’effondrement du prix de l’énergie.

Les records de bénéfices n’ont pas relancé la production. La rechute des prix et l’incertitude sur la demande par l’industrie donnent plus de raisons à la réticence des producteurs.
Ainsi, la situation de tension dans le secteur de l’énergie n’a pas encore pris fin. Les coûts, par ailleurs, restent toujours supérieurs à la norme d’avant 2020.

▶️ Le Telegramme :
Depuis décembre, les prix de gros du gaz sont en chute libre. Le prix à terme du gaz naturel en Europe évolue actuellement à ses niveaux de septembre 2021, aux alentours de 60 euros le mégawattheure, ce qui reste toutefois plus du double de son prix pré-pandémie
Les producteurs et consommateurs de gaz cherchent un équilibre. Ils tendent vers une situation de faiblesse de la demande, en raison du déclin de l’industrie, avec d’autre part une baisse de l’offre. Au final, la zone dépensera plus d’argent, et obtiendra moins d’énergies en échange.

🛢️ Dossier gratuit sur le pétrole

L'auteur propose un dossier gratuit qui détaille pourquoi – et comment – les particuliers devraient investir dans le pétrole en ce moment.

Saisissez votre email et recevez le dossier complet. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.
s style="none">

e>
(c) Henry Bonner avec Prixdubaril.com

Commenter 🔎 Énergies : hausse de coûts, et moins de demande

graphcomment>


Communauté prix du baril

graphcomment-widget>