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Le pétrole rebondit un peu et termine en légère hausse

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Les cours du pétrole ont terminé en hausse lundi, rebondissant légèrement après deux semaines difficiles.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a gagné 25 cents à 46,08 dollars sur le contrat pour livraison en juillet au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 29 cents, à 48,15 dollars, sur le contrat pour livraison en août à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Ce sont des opérations d'opportunité après les pertes récentes", a expliqué John Kilduff de Again Capital.

Après une forte baisse, comme celle que le baril a connu depuis fin mai, les investisseurs ayant parié sur une baisse ont tendance à encaisser leurs gains tandis que d'autres profitent des prix bas pour réaliser des achats à bon compte, ce qui provoque un effet de balancier.

"Les investisseurs financiers ont acheté des barils pour profiter de la baisse", a confirmé Sam Sinclair, analyste chez Inenco.

"Il semblerait que l'Arabie saoudite devrait réduire ses volumes (...) à destination des Etats-Unis en juillet", a pour sa part rapporté Bob Yawger de Mizuho US Commodities, estimant que cela avait servi de déclencheur pour ce regain des prix.

"On dirait que c'est le gros titre qui fait bouger le marché", a-t-il continué.

L'Arabie saoudite, membre dominant de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ne ménage pas ses efforts pour tenter de faire remonter les prix en résorbant l'excès d'offre qui pénalise les cours.

C'est à son instigation que l'OPEP et d'autres producteurs avaient conclu un accord de réduction de la production, depuis prolongé jusqu'en mars 2018.

A ce sujet, "le pétrole a profité lundi des propos du ministre qatari de l'Energie, Mohammed Saleh al-Sada, qui a affirmé que son pays contribuerait aux baisses de production de l'OPEP", a souligné Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.

La participation de l'émirat à l'effort mené par le cartel avait été remise en question par des analystes alors que la tension monte dans la région, l'Arabie saoudite et ses alliés ayant rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar.

Optimisme sur les stocks


En plus de cela, les investisseurs retrouvaient un peu d'optimisme après avoir accusé le coup d'une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine précédente.

"Une mesure privée des réserves à Cushing dans l'Oklahoma (sud) fait état d'une baisse d'un million de barils", a expliqué John Kilduff.

Le terminal de Cushing sert de référence pour les cours à New York et est donc scruté de près chaque mercredi lors de la parution hebdomadaire des chiffres du département américain de l'Energie (DoE).

Au niveau international, "bien que l'OPEP et d'autres pays producteurs se soient accordés pour étendre leurs baisses de production jusqu'en mars 2018, la production remonte de façon significative ailleurs", ont nuancé les analystes de Commerzbank.

Au sein du cartel pétrolier, deux pays, la Libye et le Nigeria sont exemptés de quotas de production et cherchent à faire repartir leur production pénalisée par des troubles politiques.

"Au Nigeria (...) les extractions ont retrouvé un niveau de 2,2 millions de barils par jour, car l'état de +force majeure+ a été levé sur le pétrole de Forcado", ont-ils précisé.

(c) AFP

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