Londres: Les cours du pétrole tournaient autour de l'équilibre mercredi, les investisseurs se montrant attentifs à l'état des stocks de brut aux Etats-Unis après le passage la semaine dernière d'une vague de froid sur les principales zones de production du pays.
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait
0,50% à Londres par rapport à
la clôture de mardi, à
65,70 dollars, après avoir traversé la séance asiatique dans le rouge.
Le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour le même mois s'appréciait dans le même temps de
0,41% à
61,92 dollars.
A respectivement
66,79 dollars et
63,00 dollars le baril, les deux contrats de référence ont touché la veille des niveaux plus vus depuis le 8 janvier 2020, avant de terminer à l'équilibre.
Les cours du brut ont d'abord reculé "
à la suite d'une augmentation surprise des stocks américains la semaine dernière", a noté Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
L'American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux
États-Unis, a en effet rendu compte de
stocks de brut en hausse de 1,1 million de barils la semaine passée aux
États-Unis.
Or le marché s'attendait plutôt à l'inverse du fait des répercussions sur la production américaine de la vague de froid arctique qui a frappé la semaine dernière l'Etat du Texas, poumon énergétique américain.
"
Cela dit, il est probable que le temps glacial ait également eu des répercussions sur la demande, entravant par exemple les transports", a fait remarquer Eugen Weinberg, de Commerzbank.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie (
EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses chiffres plus tard dans la journée.
Selon la médiane d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks sont cette fois attendue en baisse, de l'ordre de 6,5 millions de barils.
(c) AFPCommenter Le pétrole bringuebalé par les stocks américains
Communauté prix du baril
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