Londres: Les cours du pétrole souffraient jeudi de la vigueur du dollar, au lendemain de la baisse des taux annoncée par la Réserve fédérale américaine (Fed) associée à un discours prudent sur l'avenir de la politique monétaire.
A Londres, le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre, dont c'est le premier jour d'utilisation, perdait
1,01% ou
66 cents à
64,39 dollars.
A New York, le baril de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour livraison en septembre valait
57,85 dollars,
1,25% ou
73 cents de moins qu'à la clôture de mercredi.
"
Le dollar a commencé à se renforcer mercredi et les marchés d'actions et le pétrole ont fondu", a rapporté Tamas Varga, analyste chez PVM Reports.
Une faiblesse "
qui continuait de se faire sentir jeudi", a-t-il continué.
Jerome Powell, président de la Fed, a annoncé mercredi que la banque centrale américaine avait baissé son taux directeur de 25 points de base, conformément aux attentes des analystes.
Cependant, selon M. Powell, cette baisse ne devrait pas augurer un long cycle de recul des taux. Des déclarations ayant dopé le billet vert, qui atteignait jeudi un plus haut en deux ans face à l'euro.
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Pourtant, le contexte général du marché de l'or noir (s'orienterait plutôt) vers une hausse des prix", a expliqué Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank.
En effet, le gouvernement américain a révélé mercredi que les
stocks de pétrole aux États-Unis avaient reculé pour la septième semaine de suite.
Lors de celle qui s'est achevée le 26 juillet, les réserves commerciales de brut ont baissé de 8,5 millions de barils pour s'établir à 436,5 millions de barils, là où les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une diminution de 2,75 millions de barils.
Selon M. Fritsch, les stocks auraient dû "
enregistrer une réduction beaucoup moins forte", compte tenu notamment d'une "
montée subite de la production américaine de 900.000 barils par jour, suivant les pénuries des deux dernières semaines causées par l'ouragan" dans le golfe du Mexique.
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Il est très possible que les prochaines statistiques d'inventaires révèlent un mouvement inverse des stocks", a-t-il estimé.
(c) AwPCommenter Le pétrole en baisse, dollar renforcé après la décision de la Fed
Communauté prix du baril
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