
Analyse: Les recherches de Goldman Sachs, une banque d’affaires de Wall Street, montrent l’intérêt du secteur du pétrole pour votre portefeuille - lors des périodes de hausses des prix dans l’économie (pour les produits en rayons, les salaires, ou les logements).Le graphique ci-dessous montre les retours annuels pour les matières premières, le SP 500, et les obligations du Trésor américain à 10 ans de maturité.Une hausse de l’inflation de 1 point de pourcentage de plus que prévu, aux États-Unis, produit en moyenne un retour réel (ajusté pour l’inflation) de 7 % pour les matières premières [dont le pétrole, l’or, ou le blé], tandis qu’elle entraîne une chute de 3 % pour les actions, et de 4 % pour les obligations, selon Daan Struyvern, chef d’analyse du pétrole chez Goldman Sachs Research, et Lina Thomas, une analyste.

En somme, en cas de hausses de prix, les matières premières grimpent, même lorsque vous prenez en compte la dévaluation de la devise.
À l’inverse, lorsque vous ajustez pour la valeur de la devise, les prix des actions, et la valeur des obligations, partent en baisse.

Par contre, les périodes de hausses rapides dans l’indice des prix correspondent avant tout à des explosions des prix de l’énergie, comme à la réouverture, ou au cours des chocs pétroliers.
▶️ La banque d’affaires commente :
Historiquement, l’énergie génère les retours les plus importants, ajustés pour l’inflation, lorsque l’inflation grimpe de manière inattendue. La raison est que l’énergie répond à la fois aux chocs de demande, et aux chocs de l’offre.
Avec bien plus de création d’argent - au travers des déficits - en vue, le pétrole fournit un refuge contre les hausses de prix…
Dans des tribunes de journaux, ce mois-ci, le groupe Finance Watch, un Think Tank, propose par exemple le recours à la planche à billets - la création d’euros par la banque centrale, puis la distribution des fonds aux gouvernements - comme solution au financement de la lutte contre le réchauffement.
▶️ Ils écrivent :
[Une] source de fonds est de prendre les financements chez les banques centrales, c’est-à-dire de monétiser la dette, comme la Banque d’Angleterre, et la Réserve fédérale américaine l’ont fait, avec succès, pour soutenir leur puissance économique, militaire, et géopolitique au cours du dernier siècle, par des temps de paix ou de guerre.
Ils proposent ainsi la création de 500 à 1.000 milliards d’euros par an, via la planche à billets.
Avec les déficits en cours, et les propositions de financement via la monétisation de la dette, plus de surprises attendent sur les prix… et sans doute plus de performances pour le baril.
Henry Bonner a mis au point un dossier spécial gratuit au sujet de la situation dans les sociétés de pétrole. Il écrit au quotidien sur la Bourse et l’Investissement (avec analyse politique et sujets d’économie).
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