[Il] est parfois plus coûteux, voire compliqué, d’arrêter une installation pour la redémarrer ensuite. Dans certains cas, il est plus rentable de payer pour continuer à produire
Avec la montée en puissance des énergies renouvelables intermittentes, il y a de plus en plus de périodes où les prix de l’électricité passent en dessous de zéro euro. En avril, le phénomène a ainsi été observé tous les week-ends, en France comme chez nos voisins. La situation inquiète les grands acteurs du marché.
Tandis que le coût moyen de la production de l’éolien, du solaire photovoltaïque, et d’autres renouvelables (en coûts équivalents estimés), sont en baisse au fil des années, des facteurs tels que l'intermittence de la production, et la production d’appoint lors du manque d’éolien et de solaire, signifient qu’un réseau fiable d’électricité va coûter au moins aussi cher qu’actuellement.
Des projets de construction de 72 Gigawatts de nouvelles centrales d’électricité à gaz vont augmenter les capacités de production d’électricité via le gaz naturel de 27 % sur la prochaine décennie. L’Italie, le Royaume-Uni, et l’Allemagne sont les trois premiers pays en termes de capacités de gaz naturel existantes, et en cours de construction.
Le gaz naturel, grâce à la flexibilité des centrales, tient peut-être la solution contre les excès et pénuries de la production des renouvelables.
Henry Bonner a mis au point un dossier spécial gratuit au sujet de la situation dans les sociétés de pétrole. Il écrit aussi au quotidien sur la Bourse et l’investissement (avec de l’analyse de la politique et sujets d’économie).
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