Londres: Les cours du pétrole cédaient du terrain vendredi au terme d'une semaine sans direction claire, les investisseurs restant tiraillés entre des données haussières et le risque sur la demande que fait toujours planer Omicron.
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le
prix du baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en février perdait
1,96% à
73,57 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de janvier abandonnait
2,03% à
70,91 dollars.
Les deux cours de référence du brut ont clôturé la séance de jeudi sur une hausse aux pourcentages semblables.
"
Les prix du pétrole subissent une nouvelle semaine de fluctuations", observe Jeffrey Halley, analyste de Oanda.
Des forces contraires sont à l'oeuvre, d'un côté la crainte que le nouveau variant de Covid-19 n'obère la demande d'or noir, de l'autre des signes encourageants comme la baisse importante des
stocks de brut aux
États-Unis la semaine dernière,
partagée mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (
EIA).
Résultat, "
les marchés pétroliers sont à la recherche d'un prix d'équilibre jusqu'à ce que la situation change de manière convaincante dans un sens ou dans l'autre", reprend M. Halley.
Les investisseurs attendent notamment la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et de leurs alliés via l'accord
OPEP+ prévue le 4 janvier.
Le prix du gaz naturel montrait toujours une forte volatilité vendredi, perdant en début de séance près de
20%.
Vers 10H40 GMT, le marché de référence du gaz européen, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, ne lâchait plus que
4,13% à 136,87 euros le mégawattheure (MWh).
Il a touché la veille 146,16 euros, un nouveau plus haut depuis le 6 octobre.
"
Exacerbés par les tensions politiques avec la Russie, le plus important fournisseur de gaz de l'Europe, les prix européens du gaz sur le marché au comptant sont actuellement en passe de retrouver" ce record d'il y a deux mois et demi, à 162,12 euros le MWh, explique Barbara Lambrecht, de Commerzbank.
(c) AFPCommenter Le pétrole pique du nez en fin de semaine
Communauté prix du baril
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