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Vers un retour de Shell en Iran

prix du petrole TéhéranTéhéran: Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a signé un accord préliminaire avec la Compagnie nationale iranienne de pétrochimie (NPC), marquant sa volonté de revenir en Iran qu'il avait quitté en raison des sanctions internationales contre Téhéran, ont annoncé lundi les deux parties.
L'agence de presse Shana, liée au ministère iranien du Pétrole, a indiqué que ce pré-accord avait été signé dimanche.

Nous pouvons confirmer avoir exprimé notre intérêt à explorer davantage les secteurs potentiels de coopération avec la NPC au travers d'une lettre d'intention, a pour sa part déclaré un porte-parole de Shell à l'AFP.

Le vice-président de Shell, Hans Nijkamp, a assisté à la cérémonie de signature à Téhéran, déclarant à Shana que le groupe recherchait une présence à long terme en Iran. Nous devons d'abord identifier les secteurs dans lesquels nous pouvons travailler ensemble et ensuite préciser quelles structures commerciales nous utilisons, quelles solutions techniques, pour, à la fin, parvenir à une sorte d'accord de co-entreprise, a-t-il ajouté.

Mais il est encore trop tôt pour établir un calendrier, a affirmé M. Nijkamp à Shana en se réjouissant du retour de l'Iran au sein de la communauté internationale. Mais c'est encore une situation fragile, a-t-il reconnu.

Le vice-ministre iranien du Pétrole, Amir Hossein Zamaninia, a de son côté estimé que ce pré-accord était une étape très significative pour le démarrage de l'implication de Shell dans l'industrie pétrochimique d'Iran qui, nous l'espérons, sera opérationnelle très vite.

Marzieh Shahdaei, directeur de la NPC, a déclaré à Shana que sa compagnie souhaitait augmenter sa production de 60 millions à 160 millions de tonnes d'ici 2025.

M. Zamaninia a lui affirmé que l'Iran avait pour objectif de passer des accords d'un montant de 10 milliards de dollars dans le secteur pétrolier et gazier en 2016.

La levée des sanctions internationales en janvier, à la suite de l'accord international de juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien, a attiré en Iran de nombreuses entreprises étrangères souhaitant investir dans ce pays de 80 millions d'habitants, riche en pétrole et en gaz.

Shell, comme la plupart des autres grandes compagnies pétrolières et autres, avait dû cesser toute activité avec l'Iran à cause des sanctions en 2010. Le groupe avait repris ses achats de pétrole iranien en juin.

(c) AFP

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